Dans une manifestation fervente d’unité et de préoccupation pour la santé publique, les étudiants en médecine de l’Université de Floride (UF) sont descendus dans la rue pour exprimer leur mécontentement face à la décision de l’État de rendre les mandats de vaccination scolaire volontaires. Cette démonstration, soutenue par le chapitre de l’UF des Étudiants pour un Programme National de Santé, a rassemblé environ 50 étudiants passionnés pour contester cette politique controversée.
Le cœur de la protestation
Rassemblés en face de la Faculté de médecine de l’UF, les étudiants, armés de slogans tels que “Les vaccins sauvent des vies” et “Ne haïssez pas, vaccinez-vous”, ont clairement exprimé leur message. Gautham Amaravadi, un étudiant en médecine déterminé de 23 ans, a souligné que la suppression des mandats mettrait en danger les enfants et surchargerait le système de santé déjà alourdi par les contraintes financières sous l’administration Trump. “Les vaccins présentent peu de risques et de nombreux avantages”, a insisté Amaravadi.
Un appel à la responsabilité
Un aspect frappant de la protestation était sa double focalisation : non seulement contester la politique de l’État, mais aussi demander à l’UF de se dissocier de son membre du corps professoral, le Dr Joseph Ladapo, le chirurgien général de la Floride, connu pour sa position critique sur les vaccins. Shirsika Kummeta, co-présidente du groupe étudiant, a mis en exergue l’approbation perçue de l’université due à la position de Ladapo, déclarant : “Les mots ont un impact profond.”
Répercussions plus larges
La commissaire du comté d’Alachua, Mary Alford, a rejoint la protestation, défendant l’éducation sur les bienfaits des vaccins. Le Dr Leo Alonso, un médecin urgentiste à la retraite, a mis en garde contre le risque de tomber en dessous d’un taux de vaccination de 95 %, citant des risques graves pour la santé publique. Selon WUSF, l’abrogation des mandats pour des maladies comme la varicelle et l’hépatite B soulève des alarmes pour de potentielles épidémies.
Perspectives
La protestation a suscité un mouvement plus large, alors que Gita Lakshminarayanan, coprésidente de l’organisation étudiante, a prédit des manifestations similaires dans d’autres universités de l’État. Avec les voix des manifestants retentissant clairement, le message sous-jacent a résonné : la santé publique doit rester une priorité, et le combat pour sa préservation continue, les mots servant d’outil puissant pour le changement.