Dans un geste audacieux et hautement controversé, l’administration Trump s’apprête à annoncer un lien potentiel entre l’utilisation de l’acétaminophène, l’ingrédient actif du Tylenol, pendant la grossesse et un risque accru d’autisme. Comme prévu, cette annonce suscite un débat significatif au sein de la communauté scientifique.
La controverse révélée
À la tête de cette initiative se trouve le Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux Robert F. Kennedy Jr., qui a longtemps recherché des facteurs environnementaux comme causes potentielles de l’autisme. Cependant, la communauté scientifique reste sceptique, étant donné l’absence de données concluantes reliant l’acétaminophène à ce trouble neurodéveloppemental complexe.
Réactions de la communauté scientifique
Selon NPR, bien que de petites études aient suggéré une association entre l’exposition à l’acétaminophène in utero et l’autisme, des études majeures, y compris une collaboration financée par le NIH, n’ont trouvé aucune preuve concrète d’un risque accru. De nombreux scientifiques soulignent que les facteurs génétiques jouent un rôle crucial dans l’autisme, éclipsant souvent les influences environnementales.
Prescription du HHS : l’acide folinique
Ajoutant une autre dimension à ce drame médical, l’administration devrait proposer le leucovorine, une forme de vitamine B utilisée en chimiothérapie, comme traitement potentiel pour l’autisme. La revendication repose sur des théories suggérant que certaines différences métaboliques liées à l’autisme pourraient entraver l’absorption du folate.
Le contexte plus large
Beaucoup voient ce geste comme faisant partie d’un schéma plus large de remise en question des connaissances scientifiques établies par l’administration. Le Président Trump a déjà suscité des controverses similaires avec ses remarques sur les vaccins et d’autres médicaments.
Implications pour la santé publique
La Society for Maternal-Fetal Medicine continue de conseiller l’utilisation de l’acétaminophène pour gérer la fièvre et la douleur chez les femmes enceintes, en soulignant les risques d’une fièvre non traitée. Cependant, le lien proposé avec l’autisme pose de nouveaux défis pour les futures mères et les professionnels de santé.
En attente de réponses
Alors que le débat se déroule, une chose est certaine : la clarté et un ancrage factuel restent essentiels. La Autism Science Foundation souligne que la recherche sur le folate et l’autisme en est encore à ses débuts, appelant à des études plus robustes pour fournir des réponses concrètes.
Restez à l’écoute alors que cette histoire évolue et que le monde cherche des preuves scientifiques pour obtenir des éclaircissements et des assurances.